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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 11:03

Nous vous avonsrepris  l'entretien du président de la république GBAGBO LAURENT,aujourd'hui nous vous publions la suite.

 

F.M:La population ou du moins les partisans de ouattara célèbrent leur champion qui aurait réussi en quelques mois ce que vous n'avez pas pu faire en dix ans.Il est au travail pour le bonheur du pays,disent -ils.

 

L.G:Mais si c'est pour embellir Abidjan,il n'avait pas à me faire la guerre pendant des années!Il m'aurait demandé le poste de gouverneur du district d'Abidjan, qu'il l'aurait obtenu.Ne riez pas...Honnêtement...Soyons serieux,cher ami...Qui n'aurait pas néttoyé la ville d'Abidjan après ces violents combats qui ont fait de milliers de morts avec des ordures ménagères qui exposaient les population à des maladies?Moi GBAGBO?

 

F.M:Mais la situation n'était pas reluisante avant la bataille d'Abidjan.

 

L.G:Soit,mais nettement acceptable en comparaison à l'après combats.C'est vrai que le respect des lois n'est pas leur fort,mais s' ils sont honnêtes,ils vous diront que le cadre légal leur permet de dégager les domaines publics, malheureusement,sans dédommagement et recasement a été defini sous mon autorité.Mais nous avons dû ajourner son application pour des question évidentes d'humanisme.Depuis 2002 tous ceux qui ont fui les combats de la rebellion se sont réfugiés à Abidjan et ne sont plus repartis jusqu'à ce jour pour la plupart.Abidjan a vu sa population doublée.Ceux qui les ont accueillis ont dû se lancer dans le système D que nous gouvernants nous avons décidé de laisser faire jusqu'à l'unification réelle du pays afin que chacun regagne sa base et que cette loi soit appliquée sans trop de désagrements.Gouverner,c'est aussi être humain.A quoi ça sert de s'en prendre aux plus démunis quand on a rien à leur donner en retour?Seraient-ils dans une logique de rendre Abidjan agréable pour le plaisir de leurs maîtres venus les encadrer et assurer leur sécurité?Ou bien le font-ils pour les ivoiriens?Si oui,où mettent ils toutes ces ordures collectées?La Côte D'Ivoire n'a pas d'usine d'incinération ou de transformation des déchets que nous prévoyions.Certains seraient plus aptes à vivre avec des ordures ménagères de 5 millions d'habitants que d'autres?Non Ouattara ne travaille pas.Il fait "du tape à l'oeil". Ses partisans feraient mieux d'attendre l'état de droit,la sécurité des personnes et des biens,la pauvrété qui a gagné toutes les populations,la reouverture de toutes les  entreprises sinistrées par la faute de son appel à la guerre...

 

F.M:Vous ne pouvez pas lui en vouloir de manquer d'effort.Il est à la recherche de 13000 milliards qu'il serait en passe d'obtenir pour exécuter son programme et démarrer les grands chantiers.Tout ce que vous citez-la ne sera que mauvais souvenir d'ici peu.

 

L.G:Ne me faites pas rire,monsieur...Qui va-t-il les lui donner ces milliards?Les ivoiriens sont ouverts au reste du monde ety voient les mesure d'austérités se mettent en place partout en Europe et en Amérique.Depuis qu'ils l'ont installé,a-t-il un traitement particulier de la part de la banque mondiale et du F.M.I?Non.La Côte D'Ivoire suit les même procedures et à droit aux même montants de prêts qui avait occaasionné son endettement par le passé,et dont nous avons tenté de rembourser une bonne partie.Demandez donc à Ouattara d'avoir un peu de respect pour ceux qui ont voté pour lui.Car,nous autres savons qu'il a la frime facile et le mensonge aisé.Ce n'est pas parce que vous croyez ami  des milliardaires qu'ils vous rendront milliardaire!Si tel est le cas leur épouses feraient partie de la liste Forbes des fortunés.Parce qu'elles ont l'avantage d'être plus proche de leurs époux de milliardairess que le pretendu ami.Non Ouattara n'apportera rien de nouveau à la Côte D'Ivoire.Juste quelques yemps et vous  le découvrirez dans toute son incapacité.

 

 

F.M:Que faites -vous de ses nombreuses années dans la haute finance ety son carnet d'adresses qu'il met souvent en avant.

 

L.G:Combien de fois vais-je vous le dire,cher monsieur.Ce type-la n'apportera rien à ce pays .C'est de là-bas qu'il venait,lorsqu'il fut premier ministre d'Houphouet .Il s'ee est allé d'ici avec un blâme du F.M.I pour le plan qu'il était sensé appliqué et une Côte D'Ivoire en cessation de paiement!Le temps serait long pour énumérer ses méfaits de 90à 93.Montrez-moi les pays qu'il a dévéloppé comme  il le prétend de la B.C.E.A.O au F.M.I.Aucun!Il excelle dans la mystification comme un gourou desecte.

 

F.M:Aimerez-vous qu'il échoue?

 

L.0G:Honnêtement non,si tel est que c'est lui le vrai vainqueur de la présidentielle comme il le prétend.Parce qu'il est celui dont les agissements ont mis le pays dans ce gouffre.Quoi de plus normal qu'on attende delui réparation.Mais je suis septique quant à sa capacité à unir les ivoiriens d'abored et à trouver les moyens pour réussir cette remise sur pieds du pays.Observez-le ,vous retiendriez qu'il est friand du superflu,du cérémonial,du beau décor,du coté martial du pouvoir...que du travail lui -même.On fait jurer les membres du gouvernement,chose qui n'existe nul part dans notre constitution;on dit aux chefs militaires qu'ils sont les seuls responsables des erreurs de la troupe,comme si on voulait être chef d'état sans être chef suprême de son armée des temps anciens...Les plus enchantés de son camp commenceront bientôt à se poser des questions sur ses prétendus relations qui feraient pleuvoir des milliards sur le pays.Et puis cela m'étonnerait qu'on  l'ait installé pour le bonheur du peuple ivoirien après 18 ans de destabilisation.Depuis 1993,lui et ses soutiens extérieurs empêchent les ivoiriennes de vivre decemment.

 

F.M:pourtant,je me souvient que vous avez confié à Jeune Afrique qu'il était plutôt travailleur.Où bien je me trompe?

 

L.G:Non,j'ai de Bédié et lui qu'il est travailleur pendant que Bédié,lui,sait se faire entourer.Toute la nuance est là.

F.M:Il n'a que quelques mois de pouvoir.Attendons de voir pourrait -on tenter de vous dire...

 

L.G:Le début est souvent un bon indicateur de la fin.Et ceux qui l'ont installé au mépris des règles démocratiques et de celui d' un peuple souverain qu'ils sous-estiment totalement,y compris lui-même,savent bien ce qu'ils font.Ils veulent un semblant de chef qui soit malléable parce qu'entre deux pressions: la leur et celle du peuple qui ne tardera pas à se faire entendre.Voyez l'état global du pays...Les problèmes qu'ils croyaient me créer lui rétombent aujourd'hui dessus:l'insécurité est totale;les bandes armées contrôlent encore le pays;l'ouest montagneux est meurtri par un génocide;les forêts classées sont occupées par des populations venues d'ailleurs;le chômage a atteint son point crucial;les concours et examens de la fonction publique annulés;les salaires des fonctionnaires ont du mal à être payé chaque mois;le cacao fuit vers les cpays imitrophes;les universités sont encore fermées pendant que le primaire,le secondaire convergent vers elle.C'est très facile de créer un désordre.Mais il n'est pas donné à tous de ramener l'ordre,surtout quand vous êyes l'instigateurde ce desordre.

 

F.M:On est un peu étonné de la virulence de vos propos alors que vous n'êtes pas libre de vos mouvements.

 

L..G:Ce n'est pas parce qu'on fait des critiques qui ne plaisent pas qu'on est virulent.Je suis encore loin de menacer de frapper un quelconque pouvoir moribond le moment venu.Et puis qu'est-ce qu'on me montrerait après tout ce que j'ai vécu?La mort me direz-vous.Celui qui me la donne aura en héritage mes péchés.

 

F.M:y a -t-il des erreurs à mettre à votre compte en 10 ans de règne?

 

L.G:Bien sûr que oui.Tous ceux qui travaillent ont droit à l'erreur.

 

F.M:Lesquelles par exemple?

 

L.LG:La première qui peut nous être souvent fatale à nous tous: faire confiance.

 

F.M:Quoi d'autre?

 

L.G:Le reste n'est pas important...

 

F.M:Vous ne vous sentez pas responsable de cette crise?

 

L.G:Je ne sais pas ce que vous entendez par responsable, mais pas de la manière que l'entendent mes adversaires.Est-ce moi qui ai envoyé l'ivoirité qui leur a servi de base de revendication?Non.Est-ce moi qui ai demandé aux  militants d'aller  prendre le pouvoir dans la rue  après le départ de GUEI lors de la présidentiellle qui nous a opposé ?Non.Est-ce encore moi qui ai attaqué mon propre pouvoir le 18 septembre 2002?Non.Alors d'où vient -il que les gens soient devenus subitement amnésiques?

 

F.M:Pourquoi 50 ans après, l'Afrique est encore à la traîne avec des guerres un peu partout où les populations d'un même pays se tirent dessus?

 

L.G:Le refus du respect des lois.Tout bêtement.Les plus simplistes vous diront à cause des impérialistes.Mais si vopus respectez la loi qui vous interdit de mettre le feu à votre pays,l'impérialiste ne peut vous le contraindre à prendre les armes pour le faire.Eux, sont dans leur logique de destabilisation d'un continent qui regorge assez de ressource pour le piller.Mais que faisons- nous pour bâtir l'unité qui les en dissuaderait?Pas grande chose!L'occident sait qu'il est l'auteur de la balkanisation de l'Afrique,il peut donc quand bon lui semble opposer qui il veut dans un pays qui lui doit ses frontières.Demandez à une ethnie ou région A dese mettre ensemble pour revendiquer,et vous verrez de façon contagieusel le rival B fera de mçeme.Une fois que les deux camps créés ,il n'y a plus qu'aller à l'affrontement pour en sortir avec une grosse fracture sociale sur laquelle il pourra jouer à l'infini au gré de ses intérêts. F.M:Vous ne faites pas cas de l'iniquité des lois dans votre raisonnement. L.G:Si les lois sont iniques,faisons comprendre à celui ou ceux qui les ont mis en place qu'elles sont par des protestations démocratiques que sont les marches,grèves et autres.Mais jamais par les armes.Faute de quoi,les mêmes armes viendront vous arracher tôt ou tard ce que vous avez acquis.Dans ce jeu,l'impérialisme n'a pas d'ami.Il n'a que des interêts.Il aura aucune gêne à se mettre avec celui qu'il a fait chasser par vous pour vous évincer un jour. F.M:L'Afrique a donc interêt à promouvoir le droit dans un état de droit,si je vous suis? L.G:Absolument.A condition que ceux qui l'enseignent et le pratique au plus haut niveau ne donnent pas le mauvais exemple en cautionnant le faux. F.M:Qu'en est il des milliards que vous aurez détourné pendant une décennie de pouvoir? L.G:C'est un stéréotype du président africain.On ne peut pas imaginer l'exercice du pouvoir sans détournement de deniers publics.Eh bien,j'en suis l'exception.On ne m'a pas ncore montré un seul compte m'appartenant avec un solde de milliards.Et quand c'est un ancien de la haute finance,comme vous le dites,qui dit n'avoir rien trouvé(rires)vous pouvez croire que GBAGBO n'est pas venu se servi,mais servi le peuple de Côte D'Ivoire. F.M:Mais monsieur Ouattara a dit récemment depuis New York QUE VOUS IREZ EN PRISON. L.G:Parce que je n'y suis pas encore?Laissez OUATTARA avec son cirque.Ce n'est âs avec cela qu'on fait peur à un mortel de mon âge.Mieux il veut montrer qu'il est à la tête de ce pays en lambeaux,plus il nous étale sa dictature.Quand la moins attractive des marionnettes se mue en juge,cela donne aux démocrates l'idée du combat qui les attend.Ce monsieur ne ferra pas reculer ce pays sur le chemin de la démocratie. F.M:Et son envie de vous envoyez au C.P.I par exemple... L.G.:Qui vous dit que je le mérite mieux que d'autres?Et en quoi cela résoudra quelque chose?On pourra m'enfermer dans une cellule en Europe,parce que je serais celui qui veut la démocratie s'exerce dans ce pays.Mais est-ce qu'on l'aura fait pour chacun de tous ces ivoiriens qui se sentent concernés, abusés,révoltés par ce que traverse le pays?L'histoire nous démontre que face au peuple,il n'y a pas d'armée aussi puissante.En choisissant de faire la politique,j'ai choisi d'accepter ce qu'elle m'offrirait comme fin.Mais qu'en est-il pour ceux d'en face.Accepteraient-ils la leur?En partant pour la C.P.I?je me permettrais de leur souhaiter une paix durable et une stabilité à toute épreuve. F.M:Est-ce une menace?Il ne se passe pas de jour sans rumeur de coup d'état.Vos partisans réfugiés au Ghana sont fortement soup_onnés de vouloir tenter un coup de force. L.G:Non,je n'ai pas l'habitude des menaces.Le F.P.I n'est pas non plus abonné aux putschs,son parcours le démontre.Ce n'est avec nous que cette pratique a gagné ce pays jadis stable. F.M:Etes-vous pour une participation du F.P.I aux législatives? L.G:Je n'ai aucune responsabilité au sein du F.P.I, le président Affi et d'autres hauts cadres responsables du parti sont en prison comme moi.Mais si c'est ma position que vous voulez savoir,elle est déjà exprimée par mon porte-parole,le ministre Katina. F.M:La réconciliation,mais justice d'abord,attend-t-on du palais résidentiel à Abidjan. L.G:On ne peut pas être démocrate et ne pas aimer la justice qui nous ramène aux respect des lois.Je suis donc à l'aise dans ce schéma de réconciliation avec justice.Cela nous amènera à comprendre beaucoup de choses.Par exemple,qui sont les agresseurs et qui sont les agressés.Comment la rébellion est née et est partie du nord en 2002 pour prendre le pouvoir en 2011 au sud.Et non en sens inverse où on aurait vu les forces régulières partir du sud,o* elles sont basées pour réconquerir le nord.Rien qu'avec ce tableau, l'on peut savoir qui voulait la guerre et qui était pour la paix.Bien sûr,il y a aussi les crimes de sang et économiques à élucider. F.M:Avec le recul n'avez vous pas l'impression d'avoir été piégé en organisant la présidentielle sans désarmement. L.G:Piégé,moi?S'il y a eu piège,il se refermera sur celui qui me l' a tendu.En politique rien n'est jamais gagné ou perdu d'avance.On peut faire le dos rond au début.Que les ivoiriens restent sereins et très mobilisés,la vérité éclatera.Jamais le faux n'a eu raison du vrai. F.M:Justement,à propos des ivoiriens ceux qui sont pour vous ,vous reprochent d'être trop clément avec vos adversairees. L.G:Ils ont peut-être raison.Mais moi,je fais la politique et non la guerre. F.M:Même quand l'adversaire vous malmène comme c'est le cas présentement? L.G:Vous savez,n'est pas cruel qui veut.C'est d'abord et avant tout une question de nature.Et puis,je crois...Si on part d'une logique, pour pouvoir assassiner son adversaire politique(c'est peut -être ce que certains me reprochent ici),il faut être sûr qu'il est seul dans sa famille et qu'il n'a pas de militants pour espérer ne pas subir une vengeance des siens.Hors cela est impossible.Dans les pays o* d'autres ont pris ce raccourcis la paix n'est plus jamais revenue.Voilà pourquoi face à un adversaire qui vous brandit la force des armes brandissez -lui celle du droit et soyez déterminé jusqu'à ce qu'il cède.Si vous voulez,je préfère la légitime défense qui a un fondement juridique. F.M;Est-ce vrai qu'on vous promet la libération contre la reconnaissance d'Alassane Ouattara comme président?On se rappelle au plus fort de la crise,monsieur Alain Jupé,ministre des affaires étrangères française avait parlé d'un document à signer par vous,votre reddition. L.G:Je ne crois pas être mieux placé pour vous répondre. F.M:Comment va votre mère qui serait réfugiée au Ghana après que sa maison ait été pillée comme la votre au village? L.G:D'après mes avocats,elle va bien,merci.Si ma mère a eu tort de m'avoir mis au monde,les ivoiriens eux ne meritent pas d'être pris en otage sur leur propres terres par des bandes armées.Ce qui n'est pas bon,ce n'est pas humain.Que ceux qui ont pensé,ordonné et exécutent cette dérive y mettent définitivement fin.Evitons le chaos total au pays. F.M:Que diriez vous d'un tête à tête avec Alassane Ouattara? L.G:Tout ce qui peut faire sortir le pays de cette impasse est le bienvenu.Mais qu'on libère ces hommes et femmes qui sont détenus parce qu'ils ont été pour certains soit nommés par moi ,soit mes partisans soit mes parents à moi.Je le répète à qui veut l'entendre,le régime présidentiel qui est le notre fait de moi le seul responsable de ce qu'on pourrait leur reprocher. F.M:Jamais de jour sans que vous ne soyez en couverture des quotidiens ivoiriens.Est-ce à dire que vous hanter encore la scène politique ivoirienne et le pouvoir actuel? L.G:C'est peut-être une des facettes de la gestion du pouvoir qui nous oppose.La méthode dictatoriale rend plus deservice à l'opposition qu'aux tenants d'un quelconque pouvoir.Peut-être aussi la crise qu'on dit être terminée ne l'est peut-être pas do tout en réalité. F.M:Avez-vous noté que je me suis garder d'usere le titre de président pour désigner monsieur Alassane Ouattara? L.G:Non,pas du tout.Ppourquoi me le demandez vous? F.M:Cela vous aurez peut-être fâché. L.G:Pour si peu?Non,je ne suis pas un malade du pouvoir.Ce n'est pas moi non plus qui désigne le président ivoirien.(Rires) F.M:Au revoir,monsieur le président. L.G:Au revoir monsieur et que DIEU bénisse la Côte D'Ivoire.

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