A monsieur le directeur de publication du quotidien L’Expression
Monsieur,
Je viens par la présente faire exercer mon droit de réponse que me confère la loi suite à un article foncièrement diffamatoire qui a été publié dans le N°1209 de votre journal en date du 23 août 2013, précisément à la page 4.
Je voudrais pour ma part, rassurer les Ivoiriens qu'il n'en est rien. J’ai été le chef de la cellule de communication de l'Association des refugiés ivoiriens de la diaspora (Arid) et non le chargé du dédouanement des dons recueillis à travers le monde pour secourir les milliers d'exilés du Fpi et de la galaxie patriotique comme vous tentez de le faire croire. Notre association était financée sur fonds propre de son Président, Monsieur Kamena Brown. Elle disposait d'un compte logé à la City-Bank, au marché de Kaneshie au Ghana dans lequel se trouvait une somme de 400 Cedis, soit 120 000 F CFA, jusqu'à ce que je sorte du Ghana.
Concernant la réception des dons et conteneurs dont parle votre article, je tiens à préciser que cette responsabilité revenait au Vice-président de l'Association, Ben Dagbo et à la Représentante du FPI, Agnès Dogbo, choisie par les Ministres Assoa Adou et Amara Touré avec lesquels, l'Association travaillait en parfaite collaboration. Ce sont ces derniers qui étaient les interlocuteurs de l’association dans les ports du Ghana et non moi.
Concernant les conteneurs que j'aurais soutirés et vendus, il n’en est rien. Pour votre information, il y en a eu deux. Le premier conteneur, appartenait à un Bishop Ghanéen qui travaille avec une Ong à Londres ou des Ivoiriens ont mis des dons destinés aux réfugiés ivoiriens. Après réception de son conteneur, il nous a remis, ce qui nous revenait, en présence de la représentante du FPI. Nous avons acheminé directement ces dons de la résidence du Bishop dans l'entrepôt qui a été mis à notre disposition par le Ghana Refugee Board et le HCR, en attendant leur distribution dans les camps. Ces dons étaient encore dans cet entrepôt, lorsque je suis sorti du Ghana avec mon épouse et mon fils, pour des questions de sécurité, avec l'aide de bonnes volontés et mes propres économies. En aucun moment je n’ai puisé dans les caisses des exilés comme vous voulez le faire croire.
Concernant le second conteneur qui devait venir du Cameroun, j'ai eu l'information mais je ne l’ai jamais vu. Il était géré par le Ministre Amara Touré, le Vice-président de l’association, Ben Dagbo et Mme Dogbo Agnès, représentante qui représente le Fpi. Voici Monsieur le directeur de publication la réalité des faits. Je souhaite que, conformément à la loi, mon droit de réponse soit publié dans les mêmes proportions que votre article du lundi 23 août qui a jeté l’opprobre sur ma personne.
Patrick Zasso dit Englobal , exilé politique