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30 mai 2016 1 30 /05 /mai /2016 14:17
AWA EHOURA se meurt à petit feu face à la cruauté du pouvoir!

Première femme journaliste sportive à la télévision Awa Ehoura pour avoir fait son devoir de journaliste à la télévision nationale subit le courroux du régime Ouattara,Ouattara serait-il entrain de mettre en pratique sa menace qui dit qu'il sanctionnerait tous ceux qui travailleraient pour le président Laurent Gbagbo pendant la crise post-électorale?.Tout concourt à le penser à lire les propos de la concernée nous constatons comment le régime d'Abidjan détruit à petit feu la brillante journaliste

<<Avant la crise post-électorale, personne ne se doutait que je souffrais d’une maladie comme le diabète. Je souffre du diabète depuis 1998, mais j’avais les moyens d’acheter mes médicaments, j’avais les moyens de suivre mon régime alimentaire, qui demande beaucoup d’argent et donc j’arrivais à vivre avec cette maladie.(...) Or j’ai manqué d’argent pendant huit mois pour acheter mes médicaments, pour manger comme il le fallait, pour être dans un environnement paisible(...). Cela a donc entraîné des complications.(...) Un œil avait été dit perdu par la médecine des hommes. J’étais paralysée, je ne marchais plus.(...)
Servir le pouvoir public n’est pas faire du militantisme. Parce qu’aujourd’hui ceux qui sont là, c’est la même chose qu’ils font pour le Président Alassane Ouattara. Demain, si le pouvoir change, est-ce qu’on arrêtera tout ce monde parce qu’ils ont servi le président Alassane Ouattara ? On demeure Ivoirien. La RTI et les organes de communication qui ne sont pas privés appartiennent à la Côte d’Ivoire.>>

AWA Ehoura, éminente journaliste, ancienne présentatrice du journal télévisé de 20h sur la RTI

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29 mai 2016 7 29 /05 /mai /2016 18:11
Le cas Gbagbo:'Visiblement ça chauffe à la CPI!'

<<Le Monde est un journal français fondé par Hubert Beuve-Méry en 1944...Rangé parmi les quotidiens français « de référence » depuis plusieurs décennies, il est le plus diffusé à l'étranger.>> Selon Wikipedia.

Ça veut aussi dire que c'est le journal français le plus lu dans les avions , dans les ambassades et bien évidemment hors de la France. Tout le monde aime lire Le Monde et Le Monde ne parle pas de tout le monde comme ça. Voilà pourquoi le président Gbagbo avait réagit à la justice française quand Le Monde l'avait accusé (rappel).

Le Monde diffuse l'appel de M Seydou Koné dit Alpha Blondy (mega star ivoirienne et ambassadeur de l'ONU pour la Paix en CI ) à libération du président Gbagbo et du ministre Charles Blé Goudé. Quelques jour après Le Monde publie l'aveu de M. Laurent Bigot qui blanchit le président Laurent Gbagbo. M Bigot est un ancien diplomate français qui a pour habitude de dire haut ce que les autres cachent. Nous rappelons qu'il avait été limogé en 2012 pour avoir annoncé la chute de M Blaise Compaoré.

Le Journal le Monde est un peu comme the New-York Time un quotidien new-yorkais distribué internationalement et l'un des plus prestigieux journaux américains. Ne soyez pas surpris Le Monde finira par faire parler l'international footballeur Didier Drogba un autre ambassadeur de l'ONU. En tout cas il me semble. Visiblement ça chauffe à la CPI.

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21 mai 2016 6 21 /05 /mai /2016 10:51
Port Bouët 2:Le vieux Doumbia crie Gbagbo Kafissa!

"En 2008,les catholiques voulaient prendre le quartier France-ville qui se trouvait sur un terrain qui appartient à l'église.Nous sommes allés voir le Maire de Yopougon Gbamanan Djidan qui a plaidé pour nous.Et Laurent Gbagbo a intervenu auprès de l'église par le canal du cardinal agré.Il était convenu qu'en juillet 2010,Gbagbo allait donné un autre terrain à l'église sur la route de Dabou afin qu'elle renonce à son projet de déguerpissement des populations pauvres qui habitaient le lieu.Ce projet était sur la table.Mon fils,ce qui me fait mal,c'est que le quartier est à 90% des hommes du Nord.Nous avions été en 2010,l'un des quartiers de Yopougon avec celui de port-bouet 2 a avoir lutté pour Alassane.Mais que constatons nous?..Nous sommes laissés pour compte.Même le Maire ici est RDR.Mais nos peines ont été refoulées.Celui supposé être contre les nordistes (Gbagbo Laurent) nous a pas humilié ainsi.Au contraire,il s'arrangeait à régler ce problème avec le cardinal Agré et la guerre a éclaté.C'est à l'école que mes enfants ont appris que l'habitation qui les a vu naître a été rasée.Bientôt notre mosquée qui n'a pas été encore rasée sera détruite.Ou aller?."..

Le vieux Doumbia,
l'un des patriarches du désormais ex-quartier Franceville,quartier actuellement rasé situé entre le quartier port-bouet 2 et le quartier Maroc à Yopougon..

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17 mai 2016 2 17 /05 /mai /2016 12:25
Charles Blé Goudé à ses partisans : « désarmez vos claviers » !

Après avoir essuyé les invectives d'un certain Jhonny Patcheco en mission pour un certains nombre de personnes qui cherchent vaille que vaille à souiller sa réputation malgré le lourd tribut qu'il paye déjà en homme politique de paix celui que ces aficionados appelle Zady Gbapê ,le crabe aux 18 trous le menuisier coiffeur par l'entremise de son porte parole Diaby Youssouf a invité à la ,paix des braves pour que l'essentiel occupe les esprits .

Ce weekend, le Ministre Charles Blé Goudé n’a pas pu le mettre à profit pour récupérer en vue d’aborder la suite de son procès. Actualité obligeant, il a plutôt reçu par vagues successives ses collaborateurs et conseillers.

Le Ministre Charles Blé Goudé a d’abord tenu à témoigner sa gratitude à toutes les personnes de tous les bords politiques, de toutes les nationalités, connues comme anonymes pour leur soutien qui a fait échec aux manœuvres de ceux qui se sont fixé pour mission de le ‘’déconstruire’’. Il a clos ce chapitre de remerciements par une citation de Nelson Mandela, in un long chemin vers la liberté : « En prison, il n’y a rien de plus réconfortant que de savoir qu’à l’extérieur, les gens vous soutiennent pour la cause pour laquelle vous êtes enfermés. C’est très déterminant pour le moral d’un prisonnier de savoir que ses compagnons le soutiennent. » Fin de citation.

Le Ministre Charles Blé Goudé a par la suite fermement recommandé à ses collaborateurs de tout mettre en œuvre pour demander à toutes les personnes qui se réclament de lui, de « désarmer leurs claviers ». A tous ses soutiens connus comme anonymes, le Ministre Charles Blé Goudé lance cet appel: « si le méchant réussit à nous convertir à la méchanceté, cela représente à mes yeux la preuve de notre échec. Aussi difficile et douloureux que cela puisse paraitre, par notre capacité à amortir les coups, par notre force de dépassement, nous devons plutôt nous employer à convertir le méchant afin qu’il renonce à la méchanceté pour épouser nos valeurs. Cela représenterait notre plus grande victoire, non pas sur le méchant, mais sur la méchanceté elle-même en tant que mal de notre société. Rassembler, être tolérant, s’ouvrir aux autres, tel a toujours été le choix que j’ai délibérément fait, et qui fonde mon action politique. A cet stade de ma vie, rien n’explique que je puisse y déroger.»

Pour finir, le Ministre Charles Blé Goudé trouve impératif de mettre fin aux accusations mutuelles qui s’apparentent à de l’autodestruction. Le Ministre Charles Blé compte sur la compréhension et le bon sens des uns et des autres.

Fait à Paris, le 15-05-2016

Pour le Ministre Charles Blé Goudé

Youssouf Diaby
Porte-parole

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17 mai 2016 2 17 /05 /mai /2016 12:04
Quand on a confiance en soi, on ne prend pas les armes pour faire la guerre civile!

Dans un discours à la nation pour expliquer au monde se démarche politique les président Gbagbo Laurent a sorti ces quelque mots dans son discours:

« Pendant ces trente années de combat dans l'opposition, jamais je n'ai pris aucune arme contre aucune institution de la Côte d'Ivoire .

Jamais, pendant ces trente années, alors que je subissais les affres de la prison ,mon père a été en prison, moi-même j'ai été en prison, mon oncle a été en prison, mon épouse a été en prison, mon fils a été en prison, ma sœur a été en prison-mais jamais, jamais, nous n'avons songé à prendre les armes contre la Côte d'Ivoire. Parce que nous croyons en nous. Parce que nous avons confiance en nous. Et nous avons confiance en notre relation avec le peuple. Nous savions que, tôt ou tard, ce peuple-là, que nous défendions, allait nous reconnaître et nous donner le pouvoir. Quand on a confiance en soi, on ne prend pas les armes pour faire la guerre civile. Quand on a confiance en soi, on ne cherche pas les fusils comme moyen d'accession au pouvoir ».
Laurent GBAGBO,

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17 mai 2016 2 17 /05 /mai /2016 11:55
Ceux qui se disent tant aimé le FPI mais qui le préfèrent divisé que uni si c'est leur Propre Camarade de Lutte Mr PASCAL AFFI N'GUESSAN qui tient l'appareil(le parti FPI).

Un petit rappel car y 'a trop d'amnésiques dans nos rangs, ou c'est la mauvaise foi, j'en sais rien!
Y'a quelqu'un qui m'a dit"toi Stange si ce n'est pas GBAGBO en prison,toi le FPI te connait oú????
Je ris tout doucement, j'ai envie de partager ce qui m'est venu en tête avec vous.
Pour que GBAGBO accède au trône tant rêvé(30 années d'opposition et frustration c'est pas rien), il a fallu des personnes que le FPI connait pas et ne connaitra jamais d'ailleurs! Au plateau sur le pont Houphouet un certain Yapi B. a écrasé des manifestants avec sa voiture, oui ces personnes que le FPI ne connaitra jamais ont payé de leur vie pour que GBAGBO accède au trône . Les militaires favorables à Gueï ont tué des manifestants, ça c'était en 2000.
En 2004 encore des personnes que le FPI connait pas et connaitra pas ont payé de leur vie à l'hôtel Ivoire face à l'armée Française pour encore maintenir GBAGBO au trône.
En fin 2010 et début 2011 des personnes que le FPI connait pas et connaitra jamais ont encore payé de leur vie pour avoir tenté de sauver le pouvoir GBAGBO, un pouvoir dont pour la plupart n'ont jamais bénéficié. Bouclier humain devant le palais présidentiel , un geste spontané et désintéressé qui leur a coûté leur vie, tout en étant pas connu par le FPI , encore moins par GBAGBO lui-même.

Aujourd'hui je m'exprime sur la toile, et cela depuis bientôt 3ans, ce n'est pas Amour pour le FPI, c'est par amour pour mon pays et regret et compassion pour les disparus et ceux qui paient encore de leur liberté confisquée pour le FPI qui ne les connait et qui les connaitra peut-être jamais!

Ya encore un autre qui me demande si je connais le prix d'une carte de membre du FPI.
Avec tous les dons que j'ai fait au FPI et pour la cause , je pense que j'aurais eu tout un grenier de carte de membre du FPI.
Aujourd'hui j'ai une facture de plus de 3000€ pour ma santé j'ai pas encore vu le FPI se mouvoir pour mon état, c'est pas l'envie de dire au diable le FPI qui me manque! Le FPI je m'en bats sincèrement les bonbons... si je m'exprime c'est pour un peuple opprimé .
Ceux qui se disent trop aimé GBAGBO et le FPI et qui de par leur agissement , de par leur trop grande soif de vengeance la liberté provisoire a été refusée à GBAGBO plus de 22 fois, car pour ceux qui le maintiennent , GBAGBO rime à violence. Ça c'est de part votre faute , car l'Internet que vous n'avez pas créé est devenu votre Agoras et Parlements lieu de propagande et excitation à la violence . Encouragement au non pardon.
Ceux qui se disent tant aimé le FPI mais qui le préfèrent divisé que uni si c'est leur Propre Camarade de Lutte Mr PASCAL AFFI N'GUESSAN qui tient l'appareil(le parti FPI).
Vous croyez que c'est tous les militants et sympathisants RDR qui aiment Alassane Ouattara !!! Encore si c'est tout le PDCI ou RHDP qui aime Ouattara , mais juste pour ne pas voir votre tronche au pouvoir qu'ils s'unissent.... FPI pffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff je m'abstiendrai de tout commentaire ou poste concernant ce pitoyable parti pour un moment, un parti ou l'égocentrisme est trop développé, le culte à la personne prime, un parti qui se croit à l'époque de la prierre polie . Quel gâchis!

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16 mai 2016 1 16 /05 /mai /2016 11:39
LETTRE DU PROPHÈTE KACOU PHILIPPE DEPUIS SA PRISON.

Fait à Abidjan le dimanche de Pentecôte 2016.

Pour information, le vendredi 13 Mai 2016, j’étais à ma résidence à Katadji, quand des éléments de la police des Renseignements Généraux sont arrivés. Et ils m’ont emmené avec eux. Arrivé ici dans les locaux des Renseignements Généraux, la première parole de l'officier musulman en charge du dossier fut: “Tu as vu comment l’État a montré sa supériorité sur l’Église?” J’ai dit: “Comment?”. Il a dit: “Nous sommes allés te prendre là-bas.” Je leur ai donné tout ce qu’ils m’ont demandé comme information. Même mon téléphone est avec eux. Je ne me reproche rien.

Depuis plusieurs jours, je suis enfermé ici dans les locaux des Renseignements Généraux. Je n’ai pas le droit de parler au téléphone à ma petite fille malade qui ne voit pas son papa. Et en face de moi, un officier musulman qui ne sait rien de la Bible, et pour qui je dois dire “oui, oui, oui” à toutes les questions qu’il me pose, et ensuite, poser mes empreintes et signature partout. Et quand je refuse de poser l’empreinte, c’est le lendemain qu’on m’appelle. Et quand je demande à comprendre, c’est reporté au jour suivant. Mais dans tout cela, qu’est ce que j’ai fait de mal? On me dit: “Rien”. “Quelqu’un me reproche-t-il quelque chose?” On me dit: “Non.” Mais qu’est-ce que je fais ici depuis plusieurs jours? Je ne sais pas.

Le vendredi nuit, je prenais de l’air dans la cour de la prison lorsque le responsable chargé des archives est arrivé. Il s’est approché et m’a salué gentiment et j’ai répondu. Puis, il est allé demander à un garde qui j’étais. Quand le garde a dit: “Kacou Philippe”, il a ordonné que je sois enfermé dans une boîte et à clé. C’est ce qui fut fait. À 3 heures du matin, je voulais aller aux toilettes, j’ai appelé le garde, mais il m’a dit que je dois attendre jusqu’à ce que celui qui a donné l’ordre de me mettre là-bas, quitte les locaux. Et j’ai attendu. Et c’est quand il a quitté les locaux des Renseignements Généraux qu’on m’a ouvert la porte. J’ai dit: “Mais qu’ai-je fait de mal?” On me dit: “Rien”.

Hier j’ai vu un journal dans lequel on parlait de moi dans la main d’un officier, et je lui ai demandé ce qu’il faisait avec. Il a répondu que c’est le directeur qui a demandé. J’ai compris que c’est maintenant qu’on cherche les éléments d’accusation. J’ai dit: “Qu’est-ce qui y est écrit?” Il a dit qu’un élément les intéresse dans le journal. Pendant l’enregistrement, l’officier m’a demandé ma profession. J’ai dit: “Choisissez ce qui vous intéresse, entre cultivateur et prophète.” Il a choisi cultivateur. Donc il ne devait pas me poser des questions religieuses.

Je demande seulement à être libéré en attendant qu’on fabrique des délits pour me les coller. Accordez-moi cela. C’est mon droit. Sinon, je demande qu’on me transfère à la MACA, où je peux recevoir des visites. On me dit que ma libération dépend des hauts responsables; or, c'est maintenant qu’ils cherchent les objets d’accusation. Quand est-ce que je serai libéré ? Et moi, un homme de Dieu, alors que je dois être à l’église ce dimanche matin, je suis enfermé ici sans raison. C’est donc la situation difficile que je vis, et il est normal que cela soit porté à la connaissance de tout le monde. Je vous remercie.

Prophète KACOU Philippe
Fait à Abidjan le 15 mai 2016

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16 mai 2016 1 16 /05 /mai /2016 10:55
Laurent GBAGBO accusé à tort  comme Socrate, Jules César, Galilée et Alfred Dreyfus

Laurent Gbagbo

Socrate J César Galilée A-Dreyfus
Le doute n’est plus permis de savoir que Laurent Gbagbo dont le procès a lieu depuis le 28 janvier 2016, est un génie que l’Occident a décidé d’éloigner de la scène politique : rien qu’en lisant Pourquoi je suis devenu un rebelle : la Côte d’Ivoire au bord du gouffre, le livre témoignage de Guillaume Soro, l’ex-chef d’une rébellion sanguinaire qui endeuilla la Côte d’Ivoire de 2002 à 2011 en toute impunité et qui acquit scandaleusement une stature internationale de la part de l’ONU/UE/UA, l’opinion n’hésite pas à conclure à une machination ourdie contre le Président Laurent Gbagbo, chef d’Etat élu et au pouvoir depuis le 26 octobre 2000 ; rien qu’en constatant que l’ONU a rejeté le recomptage des voix qui est pourtant la solution la plus éthique parce que la moins meurtrière, l’opinion est convaincue d’un délitement des valeurs qui discrédite l’Occident ; rien qu’en constatant que Laurent Gbagbo a été extradé à La Haye de la façon la plus cavalière et qu’aucun acteur du camp Ouattara n’a été iniquité, alors que dans son rapport rendu le 10 aout 2012, la Commission Nationale d’Enquête (CNE) mise en place après l’investiture de Ouattara, a attribué formellement à ce camp, 727 exécutions extrajudiciaires ; rien qu’en suivant les démissions fracassantes de deux juges et la mort suspecte d’un autre dont la Défense a exigé l’autopsie du corps sans succès, la CPI ayant rejeté cette proposition, le bon sens conclut que Laurent Gbagbo subit un ostracisme odieux ; rien qu’en constatant que ce procès est un acte politique (prémédité) qui se retourne déjà contre une Accusation aux prises avec ses propres témoins (à charge), l’opinion mondiale est convaincue que la CPI est un instrument aux mains des maîtres du monde.
Le parti de Laurent Gbagbo est conscient du fait que cette machination n’est certes pas un fait unique dans l’histoire, si l’on se réfère aux procès de Socrate, Galilée, Alfred Dreyfus ainsi qu’à l’assassinat de Jules César ; mais "l’affaire Gbagbo", en tant qu’elle résulte de la cupidité universelle c'est-à-dire d’une pluralité de décideurs mondiaux hérissés contre la vision du social d’un leader plus d’une décennie durant, doit être considérée comme le procès le plus acharné et le plus inique de l’Humanité.
I. Laurent GBAGBO comme Socrate et Galilée1
Ils sont légion, ceux et celles qui se mobilisent en ce moment pour la libération de Laurent GBAGBO dont ils pensent, à juste titre, que le combat est noble et dépasse le cadre trop étroit d’une Côte d’Ivoire humiliée et sous occupation militaire. Ils n’ont pas tort parce que le prisonnier de la Communauté Internationale est d’abord et avant tout un esprit tourné vers l’invention de nouvelles perspectives productrices de valeurs par rapport au conformisme sclérosant et aux injustices de l’ordre dominant : la liberté de pensée et d’expression ; le droit des individus et des peuples au choix de leur destin. Et comme les hommes iconoclastes ou ceux qui ont pensé autrement furent exclus, persécutés ou bannis, Laurent GBAGBO n’a jamais eu peur de la prison, voire de la mort : “Si d’aventure il m’arrivait quelque chose, a-t-il toujours lancé à ses partisans, enjambez mon corps pour poursuivre la lutte”.
Pour avoir étudié les lettres classiques et l’histoire, GBAGBO sait, à la suite de Socrate, Jules César, Galilée, etc. ce que signifie être fidèle à la vérité.
En effet, condamné à mort (par absorption de la cigüe) pour avoir prétendument nié l’existence des dieux de la Cité, introduit des divinités nouvelles et corrompu la jeunesse athénienne, le père de la dialectique chère à Karl Marx, préféra mourir plutôt que de se déjuger ou de trahir ses convictions intellectuelles et politiques.
C’est exactement dans cette logique implacable que se trouve Laurent GBAGBO dont Soro Guillaume estime qu’il serait aujourd’hui libre de tout mouvement, s’il avait fait preuve d’humilité en acceptant de discuter avec ses adversaires dès sa déportation à Korhogo. C’est que le prisonnier de la France à la CPI se pose encore et toujours la même question, lancinante et lourde de conséquence : “qui a gagné l’élection présidentielle du 28 novembre 2010 ?“ Comme la vérité se trouve toujours dans la durée et la pratique, la Communauté Internationale lui a donné raison en acceptant le recomptage des voix comme solution rationnelle en RDC après l’avoir déjà expérimentée avec succès à Haïti avant le scrutin présidentiel d’octobre / novembre 2010 en Côte d’Ivoire. Laurent GBAGBO qui l’avait exigé un an plutôt pour la paix en Côte d’Ivoire et qui a reçu un déluge de bombes, apparaît aujourd’hui comme plus sage que les partisans d’une éthique politique à géométrie variable. Il peut donc triompher comme le savant italien Galilée qui a été réhabilité deux fois depuis sa condamnation par l’Inquisition (1633) pour avoir bousculé une certitude quasi-sacrée de l’époque et selon laquelle c’est le Soleil qui tourne autour de la Terre : la première fois, en 1992, c’est-à-dire 350 ans plus tard ; et la seconde fois, en 2010, l’Eglise ayant reconnu l’erreur judiciaire et admis que les restes de l’astrophysicien soient enterrés dans un cimetière chrétien.
A l’évidence Laurent GBAGBO dont les progressistes du monde entier et les hommes et femmes épris de justice réclament la libération, n’attendra pas un siècle avant d’être célébré comme l’un des plus illustres refondateurs du système des valeurs d’un certain monde et du monde tout court.
II. Laurent GBAGBO et les Patriotes ivoiriens comme les Protestants français sous Louis XIV
Comme la décennie 1990 qui sonna le printemps démocratique en Afrique, l’année 1598 fut pour la France d’Henri IV, un moment d’ouverture et de permissivité lié à la reconnaissance formelle des droits des protestants par le roi : liberté de culte, garanties juridiques et politiques. Mais comme dans les années 2000 où la mondialisation néolibérale renonce à ses prétentions démocratiques au nom de ses intérêts économiques et idéologiques, la France de Louis XIV s’apercevant que la critique protestante ruinait l’unité de la foi catholique et la conception absolutiste du pouvoir, se résolut à supprimer les droits des protestants. Louis XIV révoqua purement et simplement l’Edit de Nantes (18 octobre 1685).
Les quarante trois (43) Résolutions prises à l’encontre de la Côte d’Ivoire par l’ONU pour le compte de certaines puissances étrangères de 2002 à 2011, rappellent étrangement le revirement spectaculaire de la France d’Ancien Régime. Mais y a-t-il vraiment une différence de nature entre l’Ancien Régime et la Droite française de 2011 ? Là-dessus, le doute n’est plus permis : de même que la révocation de l’Edit de Nantes provoqua la destruction systématique de lieux de culte “hérétique“ et l’exil forcé de 300 000 protestants vers la Suisse, l’Allemagne, la Hollande, l’Afrique du Sud, etc., de même la Résolution 1975 du Conseil de Sécurité (30 mars 2011) a eu pour conséquence non seulement des milliers de morts, mais aussi le départ en exil de plusieurs centaines de milliers de pro-GBAGBO vers la sous-région ouest-africaine et ailleurs.
Honneur à Laurent GBAGBO le protestant politique de ce début de XXIème siècle, dont le combat nous permet de comprendre que le passé n’a jamais été aussi présent. Par malice sous manteau d’humanisme, l’Ecclésia des grandes puissances n’a de cesse de proclamer qu’elle a pour mission d’installer la démocratie dans les pays anciennement colonisés ; le temps a permis de constater qu’en réalité, ce qu’on recherche sous les Tropiques, c’est moins la vertu que l’or, le cacao et le pétrole ; c’est moins la paix que le désordre qui satisfait toutes les convoitises.
III. Laurent GBAGBO comme le capitaine Alfred Dreyfus
L’histoire de la France nous apprend qu’à la fin du XIXème siècle, un brillant officier de l’armée française, le capitaine Alfred Dreyfus, polytechnicien, juif d’origine alsacienne, fut accusé d’avoir livré des documents secrets à l’ennemi (l’Allemagne). Le 22 décembre 1894, sans preuve, il fut condamné pour trahison “à la dégradation militaire et à la déportation à perpétuité dans une enceinte fortifiée”. Ce sera l’île du Diable en Guyane.
Totalement abusée par cette machination, l’opinion exigea même la peine capitale pourtant prohibée depuis 1848. Et c’est cet obstacle que les geôliers du capitaine Dreyfus ont tenté de contourner en lui suggérant de se suicider. Il se refusa à poser cet acte, décidé qu’il était d’aller jusqu’au bout pour que la vérité fît le procès du mensonge. Elle ne tarda pas à se faire jour. En effet, à la suite de nombreuses enquêtes diligentées en raison d’une foule de zones d’ombre dans ce qui fut appelé “l’affaire Dreyfus”, on découvrit le vrai coupable, le commandant Walsin-Esterhazy, un ancien membre du contre-espionnage français.
C’est alors que le courant antisémite français multiplie les opérations d’intoxication destinées à créditer, malgré l’évidence du faux, la thèse de la trahison. En dépit de cette prestidigitation, l’opinion est désormais au courant d’une machination diabolique dont la découverte décuple l’énergie des dreyfusards, dreyfusistes et autres dreyfusiens.
Le 13 janvier 1898, Emile Zola apparaît comme le porte-drapeau des dreyfusards dressés contre les antidreyfusards. Il publie dans L’Aurore le célèbre « J’accuse », dénonçant tous ceux qui, par haine antisémite ou par volonté de nivellement par le bas, ont comploté contre le capitaine Dreyfus. Le procès de l’illustre bagnard sera révisé et le 19 septembre 1899, le prisonnier de l’île du Diable, gracié. Sa réhabilitation interviendra le 12 juillet 1906.
Comme dans le cas de Dreyfus, « l’affaire GBAGBO » est en train d’avoir de profondes conséquences sociales et politiques dans les relations Nord-Sud. La Côte d’Ivoire s’achemine vers une bipolarisation à l’image du monde entier aujourd’hui partagé entre les GBAGBOphiles et les GBAGBOphobes, entre les progressistes et les réactionnaires.
On observe qu’un courant de sympathie pro-GBAGBO s’empare de bien des militants RHDP. Le RDR, le PDCI, le MFA et l’UDCY entendent de plus en plus en leur sein des cris d’indignation dont l’expression la plus aboutie est sans conteste le succès sans précédent des mots d’ordre de boycott lancés par le parti de Laurent Gbagbo lors des processus électoraux de Novembre 2011 à Octobre 2015.
Comme Dreyfus dont le procès a dévoilé le caractère pernicieux de l’antisémitisme, l’affaire GBAGBO est en train de poser les bases d’une véritable thérapie pour guérir l’Afrique de ses complexes.
IV. Laurent GBAGBO comme Jules César et bien d’autres refondateurs du monde
Parce que la crise postélectorale qui a débouché sur la déportation de Laurent GBAGBO à Korhogo, puis à La Haye, constitue le prolongement d’une tentative de coup d’Etat muée en rébellion en septembre 2002, le Woody de Mama doit être considéré comme un des plus irréductibles résistants de l’Histoire. Il ne peut que triompher, quoi qu’il advienne, puisqu’il compte au nombre des refondateurs du monde tels que Jules César, Karl Marx, Gandhi, Nelson Mandela, etc.
En effet, lorsque par exemple, on met en perspective le parcours exceptionnel de l’empereur-écrivain romain Jules César, avec celui du président historien ivoirien Laurent GBAGBO, on découvre, à des degrés divers, d’étonnantes similitudes, qu’il s’agisse de leurs origines, de leurs visions du monde et de l’engagement manifesté aux côtés des opprimés. Toutes choses qui leur ont valu bien des adversités de la part des forces réactionnaires.
S’il est vrai que Jules César naquit dans une éminente famille patricienne, il est tout aussi incontestable que cet homme avait une vision opposée à celle de son milieu d’origine. Ainsi que le rappellent les historiens, César s’est battu jusqu’à sa mort pour l’émancipation des plébéiens. Il fut une vie pour les autres.
Laurent GBAGBO, certes, n’appartient pas à une famille de type aristocratique. Il est issu d’un milieu plutôt modeste, du Centre-Ouest de la Côte d’Ivoire, en pays Bété, une société égalitaire dans laquelle l’individu ne naît pas chef, mais le devient au regard de ses qualités humaines et de son mérite personnel. Son père, le sergent-chef Koudou Paul, a pris part à la Deuxième Guerre mondiale aux côtés des Patriotes français. Comme Jules César, Laurent GBAGBO a étudié la civilisation gréco-romaine. Et ce qu’il faut souligner, c’est l’originalité de l’engagement politique de l’un et l’autre. On est tenté d’affirmer à première vue, que Jules César a plus de mérite que Laurent GBAGBO sur le terrain de la générosité et de l’humanisme, dans la mesure où la perversité égoïste pousse généralement les classes possédantes à rejeter toute idée de partage et de don de soi. Mais ce n’est là qu’une apparence, sachant qu’un pauvre devenu riche peut être plus égoïste, plus retors et cruel, n’hésitant pas à gommer ses origines au lieu d’aider à relever le sort des plus démunis. Laurent GBAGBO n’a pas renié ses origines. Il n’a pas non plus persécuté les classes possédantes, lui qui a toujours affirmé que gouverner, c’est donner et rassembler. Au sens propre comme au figuré, le sens de la responsabilité et de la générosité a amené Jules César et Laurent Gbagbo à franchir plusieurs fois le Rubicon.
Jules César l’a franchi au moins quatre fois, refusant tour à tour de se plier à l’ultimatum de Pompée ; d’occuper la charge de prêtre de Jupiter “pour être à l’abri des vengeances” ; de prendre comme épouse une patricienne ; de rompe avec les milieux pauvres ; de châtier tous ceux qui ont trahi la République. A ceux qui lui donnaient ces conseils, il répondit : “Il ne faut pas décevoir les Dieux lorsqu’ils vous ont accordé leur confiance, il faut également gagner la confiance des hommes. Donc rassembler autour de soi non seulement ceux qui vous aiment, qui ont choisi de se battre avec vous, mais aussi ceux qui ont trahi. Voilà ce qu’il faut à Rome”. Ami de la Plèbe et des milieux défavorisés, Jules César connaissait tout le monde et tout le monde le connaissait. Et grâce à cette sociologie pratique du milieu romain, il apprit bien des choses sur les mœurs et tendances de son époque.
Sous ce rapport aussi, la vie de Laurent GBAGBO est parfaitement comparable à celle de Jules César. En effet, comme étudiant, Laurent GBAGBO ne s’est pas cantonné égoïstement dans les amphithéâtres et bibliothèques d’Abidjan, de Lyon et de Paris pour une élévation sociale personnelle assurée. Il s’est battu pour l’autonomie syndicale en milieu étudiant, ce qui lui valut sa première prison en août 1969 et la deuxième en avril 1971 ; comme soldat prisonnier, il contribua à l’amorce d’un sentiment de fierté nationale par l’introduction de chants martiaux traditionnels dans la formation militaire ; devenu chef de l’opposition ivoirienne après six années d’exil forcé (1982-1988), il poursuivit le combat de la liberté qui lui valut sa troisième prison (18-02-1992). Arrivé au pouvoir le 26 octobre 2000, il met en pratique sa vision du social à travers la politique de Refondation, un système qui impulse aussi bien la mobilité économique, socioculturelle que la mobilité politique. En quelque sorte, la décastisation de la Côte d’Ivoire. De l’avis des observateurs neutres, la Refondation en tant qu’expérience historique de la tolérance et de l’ouverture, n’a d’égal, (hormis les réformes agraires et sociales sous César et son successeur Auguste) que celle de Byzance au Xème siècle. C’est qu’avec la Refondation, des gens issus de milieux modestes ou n’appartenant pas à la famille biologique et politique du président GBAGBO, sont désormais nommés à de hauts postes de responsabilité.
En définitive, Jules César et Laurent GBAGBO, c’est le même combat non seulement au regard de leur humanisme, mais aussi par rapport aux réactions de leurs adversaires vis-à-vis de leur philosophie politique et sociale.
Nés dans l’adversité et ayant évolué dans l’hostilité ouverte, et pour s’être engagés aux côtés des “oubliés” ou “sous-sol de l’humanité” de leur époque, Laurent GBAGBO est persécuté aujourd’hui comme Jules César hier, par ceux qui n’avaient pas intérêt à ce que le plus grand nombre de leurs concitoyens vivent libres, mieux et en bonne santé.
Il faut savoir que toutes les crises qui ont secoué Rome sous César et celles qui secouent l’Afrique, notamment la Lybie de Kadhafi et la Côte d’Ivoire de Laurent GBAGBO, plongent leur racine dans le refus que les dominants opposent à la démocratisation du monde, c’est-à-dire aux mesures de rééquilibrage des forces sociales, politiques et économiques en présence. Un fait saillant pour illustrer la thèse du complot qui a abouti à l’assassinat de César, d’une part, et à la déportation de Laurent GBAGBO, d’autre part : face aux réformes impulsées par César, comparables à celles imaginées par Laurent GBAGBO, il faut savoir que ce sont les nostalgiques de l’ordre ancien (Optimates à Rome, RHDP à Abidjan) qui sont à l’origine des rébellions mises en place pour annuler les mesures en faveur des pauvres. S’agissant plus particulièrement de la Côte d’Ivoire, on se pose la question de savoir qui, en dernier ressort, avait intérêt à ce que la guerre soit préférée à une solution politique négociée. Assurément la mondialisation et les moralisateurs avec la Droite française comme centre nerveux de l’oligarchie ploutocratique de la FrançAfrique. Et là-dessus, Joseph Ki-Zerbo a raison qui soutient que l’Afrique est le continent le plus infériorisé pour avoir été divisé et dominé du XVIème siècle jusqu’à nos jours. Ce constat est d’autant pertinent que ce qui s’est passé à Rome il y a 2000 ans, se poursuit sous nos yeux : de même qu’“à Rome des bandes parcourent les rues, menaçantes, tuant tous ceux qui leur paraissent hostiles” (Max Gallo), de même à Abidjan comme à l’intérieur du pays (Touleupleu, Guiglo, Duékoué, Daloa, Divo, Agboville, etc.) la violence FRCI/Dozo a fauché et continue de faucher des milliers de vies humaines.
A qui attribue-t-on ces massacres qui ne font que provoquer un recul historique pour notre pays ? A Laurent GBAGBO, répondent l’Onu, l’UE et la France qui l’accusent d’avoir “confisqué le pouvoir perdu dans les urnes”, et osé préconiser le recomptage des voix. La justice internationale ayant abondé dans le même sens et après la phase de la première comparution, Laurent GBAGBO devait intervenir le 18 juin 2012. Une date qui a fait sursauter ceux qui savent à quoi elle renvoie dans l’histoire d’un pays comme la France, en liaison avec ses anciennes colonies dont la Côte d’Ivoire de Laurent GBAGBO. Si ce rendez-vous avait été respecté, le général De Gaulle aurait été présent à La Haye, pour écouter le discours du fils du sergent Koudou Paul, ex-prisonnier des compagnons d’Hitler. Mais avant que Laurent GBAGBO ne parle, ses partisans et tous ceux qui sont épris de justice avaient manifesté et manifestent toujours en sa faveur, à leur manière. Certains, par milliers, envahissent la petite ville de La Haye ; d’autres crient leur indignation aussi bien à l’étranger qu’en Côte d’Ivoire.
Sur la base de ce qui précède, la CURFP :
• Rend hommage à Laurent GBAGBO (ce Socrate, ce Jules César, ce Galilée, ce protestant politique, ce capitaine Dreyfus, ce Général De Gaulle, ce Lumumba, ce Thomas Sankara du XXIème siècle) pour l’exemplarité d’un combat qu’il tient à mener jusqu’au bout et en toute sérénité ;
• L’assure de son soutien dans le cadre de cette épreuve qu’il vit avec son ministre Charles Blé Goudé, et en direct sur la place publique du “village planétaire“ ;
• Salue la mémoire de tous les pro-Gbagbo disparus au cours des deux dernières décennies ;
• Rend hommage aux Exilés et Prisonniers politiques dont Simone Ehivet-Gbagbo, Assoa Adou, Hubert Oulaye, Lia Bi Douayoua, N’Guessan Yao Thomas, Kadjo Richard, Léon Emmanuel-Monet, Issa Malick Coulibaly, Lida Kouassi, Koua Justin, Nestor Dahi, etc. qui endurent avec dignité les affres des geôles ou de l’exil imposé par les tenants du rattrapage ethno-idéologique ;
• Félicite les Diasporas africaines ainsi que les mouvements d’Occident épris de justice et de paix, qui ont exprimé leur indignation face à l’enlèvement crapuleux du président GBAGBO et qui luttent en ce moment pour sa relaxe pure et simple ;
• Félicite vivement les Avocats du président Gbagbo et du ministre Charles Blé Goudé, dont l’expertise et la perspicacité ont déjà mis en déroute le grand monstre international qu’est la CPI ;
• Félicite les cadres du RHDP qui reconnaissent avec courage que Laurent Gbagbo a fait la différence (Gbagbo Kafissa) et qui invitent par conséquent les Ivoiriens à se ressouder pour obtenir la libération de Laurent Gbagbo ;
• Exhorte les militants et sympathisants de la Refondation, à poursuivre le combat de la Dignité, avec la même détermination et la même foi en l’homme comme valeur suprême, en gardant toujours à l’esprit que le moyen le plus éthique et donc le plus civilisé en matière de conquête et d’exercice du pouvoir d’Etat, est la recherche de la vérité historique, jamais celle de l’arbitraire et des armes.

Fait à Abidjan, le 08 Mai 2016
Pr DEDY Seri,

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15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 19:20
Marine Le Pen:&quot;Celui qui est à la tête de la Côte D'Ivoire l'est parce que la France par la force l'a aidé a y être!

Le journal le patriote à l'occasion de l'an un de l'arrivée de Ouattara au pouvoir grâce à l'aide de son ami personnel Nicolas Sarkozy dans une interview accordée à la présidente du Front National Français MARINE LE PEN a eu une réponse claire et sans ambages de la femme terrible de la politique française.

Le Patriote: "Cela fait un an qu’Alassane Ouattara est au pouvoir en Côte d’Ivoire, après une élection qu’il a gagnée et l’intervention de l’armée française. Quel commentaire faites-vous de cet anniversaire?"

Marine Le Pen: "Je n’ai pas de commentaire. Nous avons clairement dit ce que nous pensions. Je croyais qu’on arrêtait d’aller mettre telle ou telle personne à la tête de tel ou tel État. Quel qu’il soit d’ailleurs, Ce n’est pas un jugement de valeur à l’égard de M. Gbagbo. Je ne suis pas amie à M. Gbagbo, je ne l’ai jamais rencontré de ma vie. M. Gbagbo, c’est un socialiste. Il était dans l’International socialiste. Il n’était pas proche du Front national. Je croyais justement qu’on avait dit qu’on arrêtait la France- Afrique, qu’on arrêtait les interventions militaires qui consistaient à porter tel ou tel au pouvoir. Je pense que les institutions ivoiriennes permettaient de déterminer qui avait raison ou tort, dans le débat électoral qui avait lieu. Je ne suis pas sûre que les Ivoiriens aient gagné en liberté. Je n’ai pas de jugement
sur M. Ouattara, je n’ai pas de jugement sur M. Gbagbo. J’ai quand même le sentiment qu’aujourd’hui, celui qui est à la tête de la Côte d’Ivoire l’est parce que la France, par la force, l'a aidé à y être.Affiche

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15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 13:17
L'adresse de l'honorable Masseny Bamba aux frère du Nord

L'ADRESSE de l’honorable Masseny Bamba à la communauté du Nord dont elle est originaire.

Au regard de l'évolution de l'actualité avec les procès qui se déroulent ici en Côte d'Ivoire comme à la Haye, avec les chefs d'accusation standards de ‘’crimes contre l'humanité’’, je viens à nouveau interpeller ma communauté d’origine, celle du Nord, sur le grave danger qui plane sur notre pays par rapport au clivage artificiel et forcé que les tenants de l’actuel pouvoir et leurs parrains entretiennent entre les ‘’Nordistes’’ et les autres communautés de la Côte d'Ivoire.

Pour rappel, tout le monde sait dans ce pays et même à l’étranger la manière dont des personnes non originaires de la région nord du pays et non musulmanes ont été chassées, violentées, mutilées, violées, égorgées en 2002, dans la partie septentrionale de la Côte d'Ivoire par la rébellion venue du Burkina Faso. En 2011, le Président Gbagbo a été renversé par l'armée française de Nicolas Sarkozy collaborant en cela avec l’ONUCI en appui à une coalition d'hommes armés venus de certains pays de la sous-région. Les partisans du président Laurent Gbagbo ont été tués, traqués, spoliés. Ils continuent de vivre le martyr. Notre pays n’avait jamais connu cette forme de barbarie et de violence. Et depuis, les ivoiriens ne s'en remettent pas. Ils sont divisés et meurtris en prison ou en exil.
Avec la politique du ‘’rattrapage ethnique’’ qui veuille que seuls les originaires du Nord et les musulmans aient droit à la vie citoyenne, l’opinion publique est désormais convaincue de la citoyenneté à double vitesse. La discrimination opérée contre des hommes et des femmes, exclus de la vie sociale, politique, administrative et économique pour la seule raison qu'ils ne sont pas musulmans et ressortissants du Nord met en péril l’avenir du pays et plus gravement celui de nous, originaires du Nord et membres de la communauté musulmane.

Face à ce sombre tableau, je m'interroge avec anxiété sur le silence de la grande majorité de cette communauté du Nord, sur l'indifférence totale des chefs coutumiers et traditionnels, garants de la sagesse séculaire de notre région. Pourtant, ils n'approuvent pas cette mauvaise politique menée en leurs noms, simple prétexte pour assouvir un destin funeste et personnel. Chers parents, aussi vrai que ‘’qui ne dit mot consent’’, votre silence face à ces pratiques a valeur d’approbation et d’accord implicite, faisant de vous des futurs coupables.


Le procès du Président Gbagbo qui se tient à la Haye, montre aujourd'hui toute la laideur du mensonge du pouvoir, qui veut à tout prix et par tous les moyens ignobles de corruption, démontrer un certain plan commun élaboré par le Président Gbagbo et le ministre Charles Blé Goudé en ‘’vue d’exterminer les musulmans et les ressortissants du Nord’’. Chers parents, ce grotesque mensonge qui pue de la manipulation, ne nous honore point. Cessez d’en être des complices par votre silence pouvant s’interpréter comme une approbation et un soutien.

Chers frères chères sœurs du Nord, ouvrons les yeux, démarquons-nous de cette manipulation qui nous avilit et qui a assez duré. Lisons entre les lignes et décryptons les signes. Car, ‘’demain est un autre jour’’.
Ceux pour lesquels ce pouvoir a utilisé notre communauté pour arriver à ses fins, ont compris et ne veulent plus être complices des tragédies qui ont occasionné tant de morts en Côte d'Ivoire. Telles doivent se comprendre les révélations faites aujourd'hui par ces commanditaires d'antan sur la disparition de Guy André Kieffer, les assassinats de Camara dit H, du colonel Dosso et bien d'autres victimes anonymes. C’est le sens des révélations sur la réalité du bombardement du camp militaire français de Bouaké et autant de crimes odieux commis dans le seul but d'accabler Laurent Gbagbo. C’est ainsi qu’il faut décrypter la dénonciation de l’implication de Guillaume Soro dans le putsch du Burkina Faso.

Le procès en cours en ce moment à la Haye révèle toute la vérité au monde entier. Difficile, difficile de faire porter au Président Laurent Gbagbo les crimes dont les seuls coupables et responsables sont désormais dévoilés au grand jour. Le Nord, notre région a servi hier de zone de non droit à la rébellion, aujourd’hui, elle sert de ‘’goulag’’ au régime en y enfermant ses opposants. Le président Laurent Gbagbo, son épouse Simone et beaucoup de ses proches dont Sangaré Abou Drahamane y ont été ‘’embastillés’’ des mois durant. Cela n’est pas acceptable, car notre région ne doit pas être présentée comme le symbole de l’injustice, de l’intolérance et de la punition infligées aux ivoiriens qui n’en sont pas originaires.
Par ailleurs, chers parents, de faramineuses promesses vous ont été faites pendant la campagne présidentielle de 2010. Avez-vous perçu ces milliards? Face à la cherté de la vie, avez-vous un marché "Dioula bougou" propre à vous, où les prix sont différents de ceux des " Boussoumany"? Les quartiers détruits par-ci par-là de façon inhumaine et sans dédommagement aucun, la démolition des petits étalages qui vous servent de commerce vous épargnent t-ils ? Voyez-vous, les autres communautés ivoiriennes s'attendaient dans tous les cas à ce traitement pénible, donc ils le vivent avec endurance et espoir, le temps d'un changement irréversible et inexorable de pouvoir.

Pourtant, vous, mes parents, je vous vois. Je vous entends soupirer dans le silence de vos peines comme si vous étiez obligés de souffrir, de porter la douleur étouffée qu'on vous impose tout simplement parce que vous voulez ménager un " frère", même dans le faux et dans le mal. Chers parents, chers chefs coutumiers et traditionnels du Nord, chefs religieux musulmans qui ne sont pas du Nord, j'en appelle à votre rôle, à votre sagesse, à votre conscience, à votre position de leaders dans la société : donnez de la voix pour dénoncer cette exclusion insensée afin que nous puissions vivre demain en parfaite harmonie et sans complexe ni gène avec nos concitoyens. Cela, surtout pour l’avenir de nos enfants.

La réconciliation a finalement été un vœu pieu. Des personnes se réclamant "houphouëtistes" ont plutôt contribué à dénaturer l'œuvre de la cohésion sociale, le véritable vivre ensemble, en agrandissant sans scrupule ni gêne la fracture sociale et en décuplant la haine dans les cœurs des ivoiriens.

Sachez qu'il existe une justice divine tôt ou tard. Car, ce régime qui règne plutôt qu’il ne gouverne, passera. Mais, nous, communautés et musulmans du Nord, nous ne passons pas, nous sommes de cette Côte d'Ivoire, terre que Dieu a bien voulu que nous ayons en partage avec plusieurs autres communautés, dans une coexistence naguère pacifique et exemplaire.

Evitons demain la stigmatisation et la discrimination dont les autres communautés sont victimes aujourd’hui. Dénonçons dès à présent vigoureusement et solidairement le martyr des autres communautés nationales. Posons des actions en faveur du rapprochement de tous les ivoiriens, de leur union et de leur solidarité. Vos concitoyens ne sont nullement vos adversaires, encore moins vos ennemis, parce que la Côte d’Ivoire de demain doit être celle de tous ses enfants. Ce défi est encore dans nos capacités. La religion musulmane est par essence vecteur de paix et notre pays a plus que jamais besoin de paix. La partition des ressortissants du Nord est capitale dans ce processus, pour faire tomber les préjugés. Chers parents, « demain n’est jamais loin ; demain juge toujours ».

Fait à Abidjan le 10 mai 2016

BAMBA Massany
Ex-député à l’AssembléeAf

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